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Impact de l'entrée

Jul 23, 2023Jul 23, 2023

Des pilotes vêtus de casques en cuir et de vestes doublées de peau de mouton étaient payés par le US Weather Bureau pour collecter des informations atmosphériques dans leurs biplans à cockpit ouvert.

La détection atmosphérique a connu d'immenses améliorations au cours des 100 dernières années grâce aux observations aériennes.

En 1919, des pilotes portant des casques en cuir et des vestes en cuir doublées de peau de mouton étaient payés par le US Weather Bureau pour collecter des informations atmosphériques dans leurs biplans à cockpit ouvert. Des capteurs rudimentaires fixés aux jambes de force des ailes du biplan ont collecté des données sur la température, la pression et l'humidité relative. Les pilotes recevaient un bonus de 10 % pour chaque 1 000 pieds au-dessus de 13 500 pieds, ce qui, dans les cockpits ouverts non pressurisés et non chauffés, entraînait une exposition dangereuse à des températures glaciales et à une hypoxie. Malheureusement, 12 pilotes ont été tués entre 1931 et 1938 lors de ces vols de collecte de données atmosphériques.

Notre connaissance de l'atmosphère a certainement bénéficié des courageux aviateurs qui se sont aventurés dans la colère parfois violente de Mère Nature. Les avions renforcés pénétrant délibérément dans les orages, les rotors à vagues de montagne et les ouragans entreraient dans cette description. Ce domaine spécialisé de la recherche atmosphérique a cherché à mieux comprendre la turbulence des ondes de montagne, le givrage, les ouragans, les cristaux de glace à haute altitude et de nombreux autres phénomènes atmosphériques. Certes, le travail effectué par ces organisations mérite d’être diffusé en profondeur et inséré dans nos futurs matériels de formation. Ce que la plupart des pilotes professionnels ne savent pas, c’est leur propre « contribution » à la collecte de données atmosphériques. Bien que ces efforts soient menés lors de vols normaux et certainement sans élément « d’aventure dans l’inconnu », cette richesse de données contribue de manière significative à notre compréhension de l’atmosphère et conduit directement à des prévisions météorologiques plus précises. Ces contributions relativement banales seront au centre de cet article.

Relais de données météorologiques d'avion

Au cours des dernières décennies, l’avionique moderne des avions a été modifiée pour collecter et communiquer automatiquement des données météorologiques. Ces informations fournissent des données aérologiques plus précises, plus actuelles et, surtout, plus importantes pour les applications météorologiques, notamment pour la prévision et la surveillance liées au temps, ainsi que pour l'industrie aéronautique. Créé sous les auspices de l'Organisation météorologique mondiale en 1998, le système de relais de données météorologiques pour aéronefs (AMDAR) facilite la collecte et la transmission entièrement automatisées d'observations météorologiques à partir d'avions commerciaux, ainsi que de certains avions militaires et privés. Tout cela est effectué automatiquement par des capteurs spéciaux, des logiciels et des équipements de communication sans nécessiter de charge de travail supplémentaire de la part de l'équipage de conduite.

Les avions participant au programme AMDAR utilisent des capteurs embarqués et des ordinateurs de vol pour détecter la vitesse, la direction et la température ambiante du vent dans cette position géographique et cette heure spécifiques. Certains avions fournissent également des informations sur l'humidité, les turbulences et l'accumulation de glace. Les systèmes de communications aéronautiques traitent, formatent et transmettent ensuite les données aux stations au sol existantes via des liaisons satellite et radio VHF ou HF. Environ 230 000 observations par jour sont fournies par ce système.

L’un des avantages distinctifs de l’utilisation d’avions pour l’échantillonnage météorologique est la capacité de collecter des données répandues partout dans le monde, y compris les régions peu peuplées et sous-développées où l’échantillonnage atmosphérique est limité. Dans certaines régions du monde, notamment au-dessus des zones océaniques, des déserts et à proximité des pôles, les sondages AMDAR fournissent la seule information disponible. Les contributions du Canada au programme AMDAR comprennent des avions régionaux qui fournissent des observations depuis des régions éloignées du Canada et à basse altitude dans la région polaire nord.

Les avions participants collectent et communiquent des données non seulement en cours de route, mais également lors des montées et des descentes dans de nombreux aéroports de différentes parties du monde, fournissant ainsi des informations précises et en temps opportun sur la structure verticale de l'atmosphère.